Hervé Gransart

-Périodiquement un texte édité ou non est publié, suivre ce lien-

    

   Un couple et leurs deux enfants rentrent d’une promenade dominicale et tombent sur un paquet de lettres. Après quelques hésitations, ils décident d’en ouvrir quelques-unes au hasard.     

     D’informations parfois stupéfiantes à des anecdotes croustillantes sur la vie de leurs voisins ou encore d’illustres inconnus, ils réagissent à ces courriers et vont déclencher un tout autre processus, inattendu, dangereux, inéluctable qui les révélera l’un à l’autre.           En écho à ces lettres ouvertes, la réalité n’est visiblement pas celle qu’ils croyaient.                           

   Glissées dans ce paquet, ils trouveront aussi trois lettres anonymes. Qui peuvent bien en être les auteurs ?

     Quand on creuse en profondeur, il faut s’attendre à tout et le diable se niche toujours dans les moindres détails…

 

« Bats-toi » est un témoignage voulu aux femmes victimes de violences intrafamiliales. Sans larmoiement, sans lamentation. Une histoire compilant la somme d’avanies vécues.

Une fiction pour raconter la spirale d’une mécanique infernale, un engrenage trop longtemps laissé sous cloche.

« Bats-toi » est bien une histoire imaginaire dont les personnages sont inventés, ce n’est nullement un essai documentaire.

Certains trouveront qu’il ne va pas assez au fond du sujet. Ce n’est pas son but. D’autres estimeront qu’il est trop romancé, c’est son objectif.

Enfin, l’auteur masculin sera pointé du doigt. Soit. La lutte contre les violences faites aux femmes est l’affaire de tous, les hommes doivent prendre part à cette lutte.

« Bats-toi » déroule sans fard, mais avec pudeur ce que vivent nombre de femmes victimes de violences qui n’osent en parler.

« Bats-toi » ne veut pas pointer du doigt tel ou tel ou s’ériger en juge. Il cherche simplement à raconter, pour servir.

 

Ils ont apprécié "Bats-toi"

Pourquoi écrire ?

Je ne sais pas vraiment répondre à cette épineuse question.
Pas complètement en tous cas.

Écrire par envie, par passion, par besoin. Ce serait mon immédiate réponse, sans trop
réfléchir.

Si je réfléchis plus longuement, s’il n’y avait pas de réponse toute faite.
Par crainte, aussi, de trouver une réponse définitive et de la sorte, éteindre ma passion.
Car c’est d’abord une absolue passion.

Une passion qui me guide par nécessité, pour le partage, la transmission d’histoires
pour hurler, provoquer, amuser, combattre, résister.
Créer c’est résister.

Pourtant ça ne s’arrête pas à ces qualificatifs multiples. C’est un sentiment encore plus
grand que cela. C’est pour cette raison qu’il n’y a pas de « pourquoi ». Il n’est pas utile
d’obtenir un « pourquoi », mais bien plus un parce que.

L’imaginaire, cette muse capricieuse et indispensable que beaucoup perdent à la fin de
leur enfance. Que j’ai toujours entretenu tel un Peter Pan.
Il me nourrit, il me tient vivant, il me fait tenir face à l’indicible.

Alors je crée des personnages, je les invente, je les modèle à l’aune de mes folies, de
mes délires. Je leur fais dire ou faire des choses que je n’oserai dans la vraie vie.
Ils passent de victimes à alibi expiatoire.
Mieux, eux, je les rends immortels.
C’est commode, ils possèdent les vertus que je n’ai pas, les vices aussi ! Ils ont le
courage que je n’ai pas toujours, les peurs également…
Ils sont tout ce que je suis et ce que je ne suis pas. Tout ce que je voudrais être ou ne
pas être.


Il y a une grande différence entre un texte lu et ce même texte déclamé en lecture théâtralisée.

De temps en temps, nous allons vous proposer cette lecture miroir pour le plaisir de regarder les deux miroirs !

Un lien vers un texte – extrait d’un des recueils de nouvelles déjà paru – puis un lien vers ma chaine YouTube pour entendre ce texte lu par une personne (comédien ou non ) filmée.

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