Hervé Gransart

Qui pourra racheter nos erreurs
Nous étions inconscients
À ne jamais vouloir regarder derrière nous
À toujours penser que nous étions plus forts

C’était facile, c’était grisant
Quelle fête, quelle facilité
Jamais de tracas, jamais de contraintes
Le monde nous appartenait tout entier

C’était comme ça, on y allait sans hésitation
Ce n’était pas du courage
Ce n’était pas de la témérité
C’était notre façon de vouloir exister

Chorus : Impétueux, nous filions tel le vent
Fougueux nous filions en riant
Tempétueux nous étions inconscients
Nous étions pacifiques, juste vivre sans s’abstenir
Sans entraves, sans se soucier de l’avenir

Nous n’avions pas à réfléchir
Nous n’avions pas à rendre de comptes
Nous faisions comme bon nous semblait
Et nous étions si puissants, de preux chevaliers.

Personne ne pouvait nous interdire
Personne ne savait comment nous affranchir
Nous n’étions pas vraiment dangereux
Nous n’étions pas fous non plus, nous étions heureux

Nous voulions juste exister
Nous voulions juste vivre sans nous arrêter
Sans regarder derrière nous
Qui pouvait bien nous courir après

Chorus : Impétueux, nous filions tel le vent
Fougueux nous filions en riant
Tempétueux nous étions inconscients
Nous étions pacifiques, juste vivre sans s’abstenir
Sans entraves, sans se soucier de l’avenir

Que reste-t-il, aujourd’hui, des cœurs vaillants
Que reste-t-il, maintenant, de nos héros
Où sont tous ceux que nous voulions être
Sont-ils enfouis à jamais au plus profond de nos êtres

Avons-nous cru que cela pourrait toujours durer ?
Avons-nous cru que nous serions invincibles ?
Savions-nous que tout s’arrêterait un jour ?
Nous le savions, nous faisions juste semblant

Où êtes-vous aujourd’hui ? Où êtes-vous tous ?
Où suis-je moi aujourd’hui ?
Le type dans le miroir est-ce vraiment moi ?
Je n’arrive pas à y croire

Chorus : Impétueux, nous filions tel le vent
Fougueux nous filions en riant
Tempétueux nous étions inconscients
Nous étions inoffensifs, juste vivre sans s’abstenir
Sans entraves, sans se soucier de l’avenir

Maintenant file le vent
Qui, seul, siffle encore
Écoute, c’est son rire que l’on entend
Il se moque, lui, le plus souvent

Nous ? Nous s’en est fini de courir

Ils nous ont tous rattrapés
Ils nous ont tous dépassés
Ils nous ont tous rattrapés
Ils nous ont dépassés
Ils nous ont dépassés…