Hervé Gransart

Sur Étagères

...Sur la vôtre aussi ?

Bats-toi

Roman- ISBN 978-2-3512-0298-2

« Bats-toi » est un témoignage voulu aux femmes victimes de violences intrafamiliales. Sans larmoiement, sans lamentation. Une histoire compilant la somme d’avanies vécues.

Une fiction pour raconter la spirale d’une mécanique infernale, un engrenage trop longtemps laissé sous cloche.

« Bats-toi » est bien une histoire imaginaire dont les personnages sont inventés, ce n’est nullement un essai documentaire.

Certains trouveront qu’il ne va pas assez au fond du sujet. Ce n’est pas son but. D’autres estimeront qu’il est trop romancé, c’est son objectif.

Enfin, l’auteur masculin sera pointé du doigt. Soit. La lutte contre les violences faites aux femmes est l’affaire de tous, les hommes doivent prendre part à cette lutte.

« Bats-toi » déroule sans fard, mais avec pudeur ce que vivent nombre de femmes victimes de violences qui n’osent en parler.

« Bats-toi » ne veut pas pointer du doigt tel ou tel ou s’ériger en juge. Il cherche simplement à raconter, pour servir.

Dernier Domicile Connu

Roman- ISBN 978-2-38290-006-2

Nous n’avons pas tous, la vie dont nous rêvions…

Hervé Gransart, à travers « Dernier Domicile Connu » nous expose magnifiquement les vertiges et les peurs d’une existence bancale, ses conséquences, ses addictions, non sans humour, poésie et finalement amour. C’est l’histoire d’un homme à l’aube de la soixantaine, lucide de son mal-être, issu, sans nul doute, des non-dits qui ont gangréné sa famille, d’une éducation reçue et d’un père centré sur lui-même.

Avec une plume acérée et sans concession, le roman s’ouvre à la troisième personne pour laisser place au « je », le personnage narrateur de son histoire personnelle et profonde.

Introspection, réflexion, projection qui toucheront forcément le lecteur en plein coeur.

Certains se reconnaitront, d’autres s’interrogeront. Mais aucun ne restera insensible.

« Dernier Domicile Connu », 5 ème ouvrage de Hervé Gransart et peut-être l’un des plus poignants.

Ils ont apprécié "Dernier Domicile Connu"

« Une écriture puissante, rageuse, brillante, acérée »

-Un lecteur

« Ce livre est un peu comme un jeu de piste… le « je » succède au « il » et inversement ; on pourrait s’y perdre, et pourtant au fil du récit l’auteur nous recentre pour mieux nous égarer ou nous retrouver ! Qui est, au fond, cet homme ? comment peut-on vivre, survivre, tomber, se relever, recommencer, replonger, se laisser fracasser pour mieux résister ?

Cet opus est plus fluide que les précédents, même s’ il nous entraine dans les méandres d’un esprit torturé mais tellement attendrissant, dans le trajet d’une existence subie et en même temps guidée par une force intérieure..

A lire ! pour le simple plaisir de pouvoir se dire, et si c’était ça la Vie ? »

-MP

Je n’ai pas refermé  » Dernier domicile connu » comme je l’aurai fait machinalement avec un magazine d’été.

Ce livre dérange, remue , force à l’introspection et à la quête du sens de nos vies intérieures et extérieures.

Au travers des virages, des routes sinueuses , et des allers-retours de l’âme de Michel nous découvrons un monde que nous avons parfois exploré pour nous même . Relations aux autres, pudeurs des sentiments, addictions destructrices….j’ai détesté Michel tout en m’attachant à lui.

« Dernier domicile connu » est le premier livre que je lis d’Hervé Gransart. Je ne peux m’empêcher de me dire qu’une part de l’auteur est dans ces pages….

Un livre profond, vertigineux, un livre qui donne envie de remonter à la surface de la vie et de sourire tout de suite.

A lire en prenant le temps……

Anne-Valérie Sédille

« Un roman poignant, émouvant et poétique, écrit avec une plume acérée et une pointe d’ironie.
A consommer sans modération… »

-Phillippe.C

« Tout simplement magnifique ! Chapeau bas… »

-Cathy Lebreton

« Je connaissais déjà cet auteur, son univers et son style à travers notamment « La question ».

Mais là, je ne m’attendais pas à ça. C’est à la fois intense, dérangeant, subtile, fort parfois une pointe d’humour noire et tellement sensible.

Le personnage nous bouscule, nous dérange car nous passons de l’attachement à la détestation. Ce Michel est à la fois attachant, bouleversant mais en même temps, nous n’aurions peut-être pas voulu vivre avec, les dommages collatéraux sont importants malgré tout et mais peut être malgré lui, au fond !

Ce livre que l’on veuille ou non, nous amène à une introspection, à l’analyse de notre propre famille et nos choix de propres choix, notre propre vie.

Est-ce que j’ai fait les bons choix ? Est-ce que cette vie est vraiment celle que je voulais vraiment vivre ? si c’était à refaire ? Nos propres démons sont avec nous tout au long de cette lecture.

Mais je vous rassure ce n’est absolument un livre sombre non, n’interprétez pas mal mes propos, c’est un livre puissant jusqu’à la dernière page, parce que l’histoire de Michel est tellement « folle » et que l’auteur a mis tellement de lui que le « Dernier Domicile Connu » est vraiment le livre qui m’a le plus marqué depuis bien longtemps et très curieusement depuis cette lecture dans certaines occasions je vois Michel, et je l’entends comme une petite voix bienveillante, avec son expérience de vie, sa vie cabossée, « Es-tu sûre de toi, est-ce que c’est vraiment ça que tu veux ? »

-SE

La Question

Roman – ISBN- 978-2-37827-116-9

Marie et André sont âgés, très âgés, mais en bonne condition. Ils sont mariés depuis si longtemps qu’ils ne comptent plus et cela n’a plus vraiment d’importance.

Marie et André ont toujours vécu dans ce village du Val de Loire. Vécus, travaillés et ils y eurent leurs deux filles.

Marie et André coulent des jours paisibles et ne sacrifient jamais à leur très précieuse habitude de venir, durant une heure en fin d’après-midi, s’asseoir sur le petit banc de la place du village.

Aujourd’hui, en ce bel été, ils sont bien assis, l’un à côté de l’autre, sans se toucher, comme à l’accoutumée.

La conversation sera longue à venir. André la débutera, mais avancera à petits pas, masquant son réel propos, par méfiance.
Mais ce qui suivra modifiera à jamais leur rapport.

Pourquoi, tout à coup, André va-t-il transformer le cours serein de leur vie ?
Pourquoi s’est-il mis en tête de poser LA question ?

Quel événement a bien pu le pousser à poser cette question ?
Est-il devenu fou ?

Et Marie ? Comment va-t-elle réagir ?
Comment va-t-elle gérer le comportement de son mari ?
Comment va-t-elle se dépêtrer de cette situation qui semble inextricable ?

André pose La Question
Marie répondra-t-elle ?

Une question ?
Une réponse ?

Ils ont apprécié "La Question"

Petites Miscellanées et autres pensées

Nouvelles – ISBN-978-2-342-03457-8

Extrait d’un texte : « Manège »

Elle tourne, elle tourne, elle tourne la roue du petit manège du parc pour enfants.

Assise sur cette roue de bois aux montants en fer forgé, une petite fille se laisse emporter par le tourbillon.

Elle tourne, elle tourne, elle tourne la roue du petit manège du parc des enfants.

Bien calée, la petite fille blonde rit. Le cœur léger, l’esprit tranquille. Elle a l’insouciance des enfants de son âge pour qui la vie n’est que jeux et princes charmants. Une vie près de sa maman qu’elle aime infiniment. L’air la chatouille, elle renverse la tête et laisse éclater son rire aux dents blanches où percent quelques manques d’émail, témoins de la progression de son âge en pleine mutation. Elle rit, rit d’un bonheur simple et futile. Une joie pure.

Elle tourne, elle tourne, elle tourne la roue du petit manège du parc des enfants.

En face maman la regarde avec amour et bienveillance, celle d’une mère aimante. Quelques minutes passent où ce simple spectacle suffit largement à sa vie. Un temps amusé, elle laisse pourtant vagabonder ses propres pensées. Elle, qui il y a peu, étudiait le droit en faculté. Elle, promise à un bel avenir dans la magistrature. Une carrière qui lui tendait les bras, elle se voyait brillante avocate, jusqu’à ce qu’un autre amour l’en détourne. Elle fut sûrement – un peu – heureuse, mais bien vite son prince ne se révéla plus aussi charmant, infléchissant pourtant sa trajectoire écrite et ses ambitions personnelles. Pour son bien, pour son couple et pour la stabilité d’une vie familiale à laquelle elle aspira sincèrement, elle changea ses objectifs, mit entre parenthèses sa carrière et entra dans la fonction publique.

La vie, c'est rien que du cinéma, ou inversement

Nouvelles – ISBN-978-2-7483-5775-2

Extrait d’un texte : « Incommunicabilité »

Fanny n’était peut-être pas à proprement parler une jolie femme, comme celles retouchées des magazines, mais elle était grâce et naturel ; là où réside cette beauté instinctive.

Elle portait harmonieusement sa trentaine. Son teint hâlé marquait une légère allure orientale, appuyée par de grands et magnifiques yeux en amandes de couleur noisette claire.

Son visage était fin, d’une finesse absolue. C’est en cela qu’elle envoûtait qui croisait son chemin. Tout chez elle, inspirait amour et sentiments.

Un léger maquillage autour des yeux servait à souligner la douceur de ses traits et ses pupilles marron. Aucun rouge à lèvres, aucune couleur pour surcharger ce qui n’avait besoin de l’être.

Tout comme ces traits, elle était gracile et élancée. Sa peau semblait douce et ses longs cheveux de jais tombaient en cascade le long de son dos. Elle ne passait pas inaperçue, sa présence était perceptible à celui qui n’est jamais insensible à une déesse quand il en voit une.

L’une des deux seules entorses à cette simplicité raffinée provenait de son parfum capiteux et sucré, flottant dans l’air pour laisser une empreinte tenace dans l’atmosphère. L’autre signe extérieur était un sac à main un tant soit peu clinquant et moderne regorgeant d’objets féminins. Seule concession faite à la joaillerie puisqu’elle ne portait ni bague, ni collier, aucun bijou ne venait orner cette féminité.

Ainsi va la vie... ou les petites scènes de l'ennui ordinaire

Nouvelles – ISBN-978-2-35485-107-1

Extrait d’un texte : « Il faut bien en finir »

Toutes et tous à quelques exceptions, nous voilà repartit pour un tour !

Si l’on compte une année en terme civil, il est cependant indubitable que la grosse coupure de l’été, avec des vacances oscillant entre quinze jours et trois semaines pour les gagnants au grand jeu du pouvoir d’achat, sonne dans notre calendrier en quelque sorte comme une autre forme d’annuité. Alors le 1er septembre, nous avons l’impression en reprenant le collier (belle image que de lier le travail à ce point de servilité) de changer d’époque, presque.

Fini les doigts de pieds en éventail (j’ai essayé et croyez moi ce n’est pas si facile), les tongs Made in « Brasilhou » – avec l’accent carinho – c’est hyper tendance) gisantes, attendant sagement leur maître devant le transat. Un panta-court (oui c’est la mode aussi) et une chemise (en lin de préférence, enfin ma préférence) négligemment entrouverte (ça c’est hype). Fini les soirées qui s’étiolent à la lumière des bougies que vient à peine troubler une légère brise marine au senteur de pins (la vraie, pas celle emprisonnée dans une espèce de vaporisateur tueur de couche d’ozone et dont vous aspergez consciencieusement vos commodités).​​​​​​​​​​​​​​​​​​​