Pourquoi écrire ?
Je ne sais pas vraiment répondre à cette épineuse question.
Pas complètement en tous cas.
Écrire par envie, par passion, par besoin. Ce serait mon immédiate réponse, sans trop
réfléchir.
Si je réfléchis plus longuement, s’il n’y avait pas de réponse toute faite.
Par crainte, aussi, de trouver une réponse définitive et de la sorte, éteindre ma passion.
Car c’est d’abord une absolue passion.
Une passion qui me guide par nécessité, pour le partage, la transmission d’histoires
pour hurler, provoquer, amuser, combattre, résister.
Créer c’est résister.
Pourtant ça ne s’arrête pas à ces qualificatifs multiples. C’est un sentiment encore plus
grand que cela. C’est pour cette raison qu’il n’y a pas de « pourquoi ». Il n’est pas utile
d’obtenir un « pourquoi », mais bien plus un parce que.
L’imaginaire, cette muse capricieuse et indispensable que beaucoup perdent à la fin de
leur enfance. Que j’ai toujours entretenu tel un Peter Pan.
Il me nourrit, il me tient vivant, il me fait tenir face à l’indicible.
Alors je crée des personnages, je les invente, je les modèle à l’aune de mes folies, de
mes délires. Je leur fais dire ou faire des choses que je n’oserai dans la vraie vie.
Ils passent de victimes à alibi expiatoire.
Mieux, eux, je les rends immortels.
C’est commode, ils possèdent les vertus que je n’ai pas, les vices aussi ! Ils ont le
courage que je n’ai pas toujours, les peurs également…
Ils sont tout ce que je suis et ce que je ne suis pas. Tout ce que je voudrais être ou ne
pas être.
Il y a une grande différence entre un texte lu et ce même texte déclamé en lecture théâtralisée.
De temps en temps, nous allons vous proposer cette lecture miroir pour le plaisir de regarder les deux miroirs !
Un lien vers un texte – extrait d’un des recueils de nouvelles déjà paru – puis un lien vers ma chaine YouTube pour entendre ce texte lu par une personne (comédien ou non ) filmée.
Vous avez aimé le 1er roman de Hervé Gransart « La Question ».
Ça tombe bien, continuez de suivre son univers. Ici on passe à tout autre chose.
Vous n’avez pas aimé le 1er roman de Hervé Gransart « La question ».
Ça tombe bien, celui-ci n’a rien à voir. Changement d’univers, il est totalement différent, à tout point de vue.
Vous ne connaissez pas l’auteur Hervé Gransart.
Ça tombe bien. C’est le moment ou jamais de découvrir son univers avec la sortie de
DERNIER DOMICILE CONNU
Dans les trois cas, voici les 30 premières pages pour vous convaincre…ou pas…
Bonne lecture.