Dans la rue, les bruits de la vie qui passe
A l’étage, ces deux-là s’enlacent
Leur vie a pris une nouvelle place
C’est la fougue qui s’embrasse
C’est l’amour qui jamais ne se lasse
L’avenir qui t’appartient, tu laisseras une trace
Bien vite les enfants vont prendre l’espace
Les joies et les bonheurs s’entassent
Mais le temps assassin t’avale et te concasse
Les tracas et l’ennui te crevassent
Combien de fois tu t’es vu dans l’impasse
Tu ne lâches rien, tu espères et fais face
Tu t’accommodes et restes sous ta carapace
Il faudra souvent combattre sous la menace
Toujours s’accrocher à des espoirs fugaces
De la routine aux gestes répétés, l’esprit se lasse
Un jour sans crier gare, l’âme se casse
Dans la rue, les bruits de la vie qui passe